Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
11 juillet 2013 4 11 /07 /juillet /2013 09:28
Le régime de Pascal Lissouba avait dissimulé 150 millions de dollars au Luxembourg alors que le pétrole tournait autour de 15$ le baril et que le Congo ne produisait qu'environ 250 000 barils jour.
 
Combien de milliards de dollars sont dissimulés dans des paradis fiscaux plus exotiques alors que le baril (Brent) est autour de 110$ et que la production congolaise dépasse 450.000 barils jour et bénéficie de meilleures conditions de rémunération ?
Qui après Monsieur Juncker devra démissionner en Europe ou être poursuivi par la justice de son pays ?
 
On peut aisément parier que lorsque le pouvoir actuel au Congo changera de main, nombreux seront ceux qui nourriront quelques inquiétudes...!
 
Luxembourg: coincé par le scandale SREL, Jean-Claude Juncker démissionne.

MONDE | Mis à jour le jeudi 11 juillet 2013

  • Jean-Claude Juncker

    Jean-Claude Juncker PM Luxembourg

    •  

     

     

    Jean-Claude Juncker, Premier ministre du Luxembourg depuis 18 ans et doyen des dirigeants européens, a été contraint à la démission mercredi après la défection de ses alliés socialistes suite à un scandale lié au service de renseignement.

    Alors que les socialistes avaient déposé une motion demandant la dissolution de la Chambre des députés et l'organisation d'élections anticipées dans les trois mois, Jean-Claude Juncker a annoncé qu'il remettrait sa démission au chef de l'Etat jeudi matin à l'issue d'un conseil de gouvernement.

    Espionnage

    L'affaire à l'origine de cette crise a été révélée en novembre 2012 avec la publication par l'hebdomadaire D'Lëtzebuerger Land du verbatim d'un entretien entre l'ancien directeur du service SREL et le Premier ministre datant de 2007.

    Au cours de cette conversation, le directeur du SREL, Marco Mille, révèle l'existence de 300 000 fiches individuelles de citoyens et de personnalités politiques. Résultant d'opérations d'espionnage pendant la guerre froide, ces fiches ont été détruites, précise M. Mille.

    Il dévoile aussi l'existence d'une écoute, datant de 2005 ou 2006, d'un entretien au Palais entre M. Juncker et le chef de l'Etat, le Grand-Duc Henri. M. Mille fait part également à Jean-Claude Juncker d'informations crédibles de ses services sur l'existence de contacts réguliers entre le souverain luxembourgeois et les services secrets britanniques.

    A la suite de ces premières révélations, une enquête parlementaire est lancée en décembre 2012 au cours de laquelle le Premier ministre sera entendu à trois reprises. Elle confirme l'existence de plus de 13 000 fiches sur des personnes, des entreprises ou des associations, dans ce pays de quelque 500 000 habitants.

    Le rapport évoque de graves dysfonctionnements du SREL entre 2004 et 2009 faute d'exercice par le Premier ministre du contrôle dont il a pourtant la responsabilité.

    "Police secrète"

    Sous la direction de M. Mille, reconverti depuis dans la sécurité privée, le service de renseignement a procédé à des écoutes illégales d'hommes d'affaires.

    En 2007, des agents avaient mis en place une mission sous le prétexte du contre-terrorisme, alors qu'il s'agissait d'aider un oligarque russe à régler, contre une commission de 10%, un différend commercial. Informé de ces faits, Jean-Claude Juncker demandera l'arrêt immédiat de la mission mais ne prendra pas de sanctions disciplinaires contre les responsables du service.

    Le rapport d'enquête reproche également à M. Juncker et au SREL de ne pas avoir alerté la justice en 2006 lors de la révélation d'un compte de 150 millions de dollars au Luxembourg de l'ancien président du Congo, Pascal Lissouba.

    Il épingle les achats, avec des rabais allant jusqu'à 30%, puis la revente de grosses berlines allemandes par des membres du SREL à des fins privées, ainsi que l'organisation de missions à l'étranger totalement étrangères aux objectifs du service de renseignement.

    Le rapport dénonce des "agissements du SREL dignes d'une structure de police secrète", en évoquant notamment la surveillance du procureur général d'Etat et les accusations de pédophilie lancées à son encontre.....

     

    D'après AFP

Partager cet article
Repost0
22 mai 2013 3 22 /05 /mai /2013 14:34

Le Sénégal est un pays, qui par bien des aspects, ne se prive pas de donner des leçons à l'Afrique francophone. Déjà, il est le seul à avoir une expérience démocratique quasiment sans faillle, et le coup d'arrêt à la tentation dictatoriale d'un maintien au pouvoir d'un clan, de la famille Wade, n'aurait pas été possible dans tout autre pays d'expression française de ce Continent.

Les médias y avaient été pour beaucoup d'ailleurs. Il est alors intéressant de noter que certains d'entre-eux n'hésitent pas à sortir des frontières du pays d'origine et à déborder de l'Afrique Occidentale à l'Afrique Centrale. Le regard et les commentaires sont sans complaisance. Si des pays comme la République du Congo espèrent, notamment dans l'affaire des Biens Mal Acquis, bénéficier de la non-ingérence de la Justice française ou internationale, dans leurs affaires "intérieures", il est évident qu'aucune barrière ne pourra résister à la nouvelle génération de journalistes africains.... Elle est finie la presse des hebdomadaires complaisants de "papa" !

 

Voici un article publié aujourd'hui, de Paris par Afrik.com, qui entre aisément dans la catégorie décrite :

22 mai 2013 / Mis à jour à 13:53 - Paris    Newsletter /   Alertes e-mail /   English edition /   Flux / 
 
Henri Djombo : « La Chine offre au Congo plus d’opportunités que la France »
Le Congo a organisé, pour la première fois sur son sol en avril, le Forum national du développement durable à Brazzaville. Le pays où la majorité de la population vit dans une grande misère, veut ainsi être leader dans le domaine de la protection de l’environnement sur le continent. Henri Djombo, ministre de l’Economie forestière et du développement durable, de passage à Paris, revient pour Afrik.com sur l’évènement. Entretien.

Henri Djombo s’impatiente face aux dizaines de personnes présentes dans sa chambre, à l’hôtel les Marriott, à Paris, sirotant tantôt des jus de fruits, tantôt des boissons alcoolisées. « On vient pour m’interviewer », lance-t-il à leur égard pour qu’elles quittent son luxueux séjour très coloré et illuminé, où rien ne manque : téléviseur, ordinateur, téléphones portables derniers cris. Ses invités, un peu gênés par notre irruption, se lèvent finalement doucement, un peu à contrecœur, tout en continuant à discuter, pour reprendre le chemin du retour. Ils claquent la porte d’entrée derrière eux, après une dernière poignée de mains avec le ministre congolais de l’Economie forestière et du développement durable. Ce dernier, ne mesurant pas moins d’un mètre 80, vêtu d’un impeccable costume sombre, assorti d’une cravate gris-bleu, s’excuse de nous avoir fait attendre au moins 1h30, après l’heure fixée du rendez-vous. Un désagrément causé selon lui par ses visiteurs bavards.

Le ton est donné !

Pour lire la suite : http://www.afrik.com/henri-djombo-la-chine-nous-offre-plus-d-opportunites-que-la-france

Partager cet article
Repost0
28 janvier 2013 1 28 /01 /janvier /2013 16:46

Dance with bears congo tiger

 

Par John Helmer, Moscou

http://johnhelmer.net/?p=8511 

La Russie emploie un représentant spécial pour l'Afrique, Mikhaïl Marguelov (vitre arrière), dont la déclaration la plus connue de la politique qu'il représente est: «La Russie est revenue à l'Afrique, et l'Afrique à la Russie." Margelov n’a pas répondu aux questions  sur ce que cela voulait dire. Il n'était guère plus explicite quand il était le négociateur russe pour la sortie de Mouammar Kadhafi de la Libye - "le sujet le plus délicat" l'appelait-il  en Juin 2011. Quatre mois plus tard, Kadhafi a été tué en tentant de s'échapper.

La Libye a été le pays le plus endetté de l'Afrique pour l’argent qu’il devait à la Russie ; en 2008, Vladimir Poutine, alors Premier ministre, (centre de la fenêtre, à droite) a annoncé que la Russie avait effacé  4,5 milliards de dollars, l'ensemble de la dette acceptée par les deux parties, à la condition que les Libyens s’engagent  à compenser l’effacement par des contrats pour acheter des armes, des voies ferrées, des centrales électriques et accepte des co-entreprises de production de gaz pour  environ le double de ce montant.

À ce moment-là, et toujours encore, le plus grand débiteur de la Russie qui restait en Afrique était la République du Congo-Brazzaville. En 2010, le Club de Paris, représentant les Etats créanciers dont la Russie, avait  annoncé qu'il soulageait les dettes du Congo pour un total de 2,4 milliards de dollars, promettant un "allégement supplémentaire de la dette à 100% sur une base bilatérale". Dans les petits caractères de la publication du Club de Paris, il confirmait la participation de la Russie dans l'accord, mais laissait imprécis combien de dettes du Congo seraient annulées, à quand elles seraient reportées et combien seraient échangées contre des actifs et des billets à ordre.

C'est une capture  équivalente  à un secret d'Etat russe. Margelov ne divulguera pas combien Brazzaville  doit actuellement à Moscou. Le ministère russe des Finances, qui est responsable des négociations au Club de Paris, annulations et modalités de remboursement, refuse aussi d'être précis. Il concède seulement qu'il n'y a pas eu de radiation des créances russes ou allègement pour le Congo, et que "le travail se poursuit sur ​​un accord bilatéral sur le règlement de la dette de la République du Congo à l’égard de la Russie."

Des sources françaises estiment que, à la fin de l'Union soviétique en 1990, le Congo-Brazzaville devait  à Moscou au moins 250 millions de dollars principalement pour des livraisons d'armes. Au cours de l'intervalle des vingt-deux années depuis lors, avec les intérêts composés, il est probable que l'obligation congolaise ait augmenté de $ 500 millions à $ 600 millions. Selon certaines affirmations la dette serait deux fois cette taille.

Il y a eu quelques intérêts commerciaux russes ou des investissements au Congo, mais il n'y a rien eu comme actif ou un montant de marché valable pour que le Kremlin conviennent d'échanger allégement de la dette, comme il l'a fait avec la Libye. En mai 2010, Severstal, le sidérurgiste détenue par Alexei Mordachov, a acheté une participation de 16,5% dans Core Mining, une société britannique des Iles Vierges, qui explorait le gisement de minerais de fer du gisement de Avima au bout du nord-ouest  Congo. Avima détiendrait  690 millions de tonnes de réserves avec une  minéralisation au-delà de 58% de fer. Dans sa réunion de mai 2010 de déclaration d'achat d'actions, Core Mines annonça que Severstal dépensera 55 millions de dollars pour sa participation et pour financer l'exploration sur deux ans jusqu'en 2012.

Ce mois-ci, Core a annoncé qu'elle a reçu un permis d'exploitation complet pour Avima, mais la production n'est pas attendue avant 2016. La participation de Severstal dans le projet Avima est éclipsée par Glencore qui a acheté les droits de commercialisation de tout le minerais de fer qui sera produit.

 Dance-with-bears-congo_map.jpg

 

La plus importante partie de la participation de la Russie au Congo a été celle du négociant en pétrole  Gunvor, détenue par Gennady Timchenko (pare-brise). Toutefois, la valeur des transactions  de pétrole brut de Gunvor avec Brazzaville a attiré une enquête sur la corruption et le blanchiment d'argent par les procureurs suisses. En 2009, selon des informations parues dans Le Temps de Genève, Timchenko et son partenaire-actionnaire dans Gunvor, Torbjorn Tornqvist, ont rencontré le président congolais Denis Sassou Nguesso (centre de la fenêtre, à gauche). Les négoces de Gunvor qui font l’objet d'une enquête suivie se situent entre 2010 et début 2012. Ils s'élèvent à 18 cargaisons de 920.000 barils de pétrole brut, d'une valeur de 115 M $ chacun, soit 2,1 milliards de dollars au total. Selon la déclaration suisse, le pétrole  a été vendu avec une réduction destinée à générer une commission de 72 millions de dollars. Gunvor a répondu à la plainte par la déclaration des transactions : «Gunvor lui-même n'est pas l'objet de l'enquête en cours. Gunvor coopère pleinement avec les autorités suisses sur l'enquête, et Gunvor mène également une enquête interne approfondie sur ces allégations. "

Le 4 Mars 2012, un incendie et une série d'explosions ont détruit des dépôt d’armes et de munitions dans le centre de Brazzaville, tuant environ 300 personnes, en blessant beaucoup d'autres, détruisant les maisons de milliers de personnes, et en éliminant une grande partie du stock de l'armée congolaise de véhicules blindés et de munitions. Le gouvernement congolais a proposé de dépenser environ 680 millions d'euros pour la reconstruction et l’aide sociale. Le président Dmitri Medvedev a envoyé ses condoléances.

Huit mois plus tard, Sassou Nguesso est arrivé au Kremlin pour demander de l'aide. Il y a eu une brève annonce le jour de sa rencontre avec Vladimir Poutine. Elle a été suivie par un communiqué du ministère fédéral de l'Énergie, annonçant qu'elle avait signé un protocole d'accord avec le ministère congolais de l'Aménagement du territoire et des Grands Travaux  pour un oléoduc à construire à partir de Pointe-Noire, sur la côte atlantique, via Brazzaville, à Oyo, dans le centre du pays. La distance à couvrir est d'environ 900 kilomètres. Les communiqués  affirmaient que Stroitransgaz (STG) est "prêt à mettre en œuvre la conception, la construction et la mise en service de ce grand projet d'infrastructure au Congo." Timchenko est l'actionnaire majoritaire de STG.

Depuis Novembre un porte-parole de STG dit que rien ne s'est passé. L'ambassade du Congo à Moscou affirme qu'il ne peut ajouter aucun détail. Que la prochaine session de la Commission gouvernementale russo-congolaise avancera le projet au-delà de la simple planche à dessin n'est pas connue, pas plus que la date à laquelle la Commission est susceptible de se réunir plus tard cette année.

Plus prometteur, cependant, est la relance de la vieille relation d'armes avec  Brazzaville. Avant la visite de M. Sassou Nguesso, une délégation de la police congolaise et de dirigeants  du ministère de l'Intérieur  a visité la société militaro-industriel (VPK) à Arzamas, Nijni-Novgorod. Un communiqué de VPK a indiqué qu'ils tenaient beaucoup au BTR-80 un véhicule blindé de transport de troupes, àl'Ours SPM-3, une arme lourde montée sur véhicule de police, et au Tigre, un autre type de Jeep blindée pour la police (voir image). Sergei Souvorov, un porte-parole de VPK, confirme qu'au moins deux lots de Tigres ont été conclus par la police congolaise et le ministère de l'intérieur, mais il refuse de déclarer la valeur du contrat. VPK est détenu par Oleg Deripaska au travers de la holding Basic Element.

De sources françaises et central-africaines, proches des développements à Brazzaville, affirment que la reprise des livraisons d'armes sont une priorité pour Sassou Nguesso afin de à gérer la croissance des troubles civils depuis la catastrophe du 4 Mars 2012, d'autant plus que le Président de la France, François Hollande, s'est montré réticent à avaliser Sassou Nguesso personnellement, ou à renforcer sa position au niveau national. Étaient-ce des raisons pour Sassou Nguesso de se venger et d'offrir de nouveaux contrats à des compagnies pétrolières russes comme Rosneft, Gazpromneft, et Gunvor, de préférence à Total France, le Kremlin a au moins un demi-milliard de dollars de dette publique pour sucrer le pot.

 

 

 

Partager cet article
Repost0
6 janvier 2013 7 06 /01 /janvier /2013 15:46

GOLDMAN-SACHS, THE BANK THAT RUNS THE WORLD.

 

March 27, 2009, President Barack Obama at the White House convenes major American bankers. He welcomes them as follows: "The people outside is waiting for you with pitchforks. The hour is grave!"

 

In a documentary broadcasted  the September 4 th, 2012 on the television channel ARTE, entitled "Goldman Sachs, the bank that runs the world," Simon Johnson, former chief economist of the International Monetary Fund comes back on this event:

SIMON JOHNSON ex-chef Economiste au FMI

Quote 29'44 "

"By going to this meeting bankers were quite worried. They thought they would be, rightly held, responsible for huge economic disaster they caused in the U.S. and worldwide.

- They have not been held accountable?

- I was quite surprised by the way of acting of OBAMA administration. Me, as a former chief economist of the International Monetary Fund, I worked on the financial crisis for 20 years around the world and the only thing you do not do is to keep all those responsible in place ..! The IMF never proposes rescue plan without penalty! This is not acceptable! But that was been done in the US!

 

- How do you explain it?

 

- The prevailing thought is that Wall Street is helpful and knows his job. So banks are useful, even big banks and mega-banks like Goldman Sachs are the best. In reality, this is completely false! "

 

Unquote 30'54 "

 

Thank you, Mr. Johnson, we cannot be more clear!  (Simon Johnson left the IMF in 2008.)

 

THE IMF HAS RULES

 

A rescue plan could not be more demanding than erasing debt from one country to the IMF and member countries of the Paris Club.

Unlike the United States Government had taken a policy decision to rescue its banks, the International Monetary Fund  has strict rules. In particular: "The IMF never proposes rescue plan without penalty ! This could not be acceptable!"

For the Republic of Congo, no top manager, whatever he is, whose sacrifice has been requested and even less obtained. However this country was so plagued with corruption, bled by massive diversions and frauds of all kinds that the Minister of Finance Mr. Issoïbeka Pacific could not prevent himself to make a confession in front the Senate Congolese television cameras (extract from the letter addressed to Mr. Ramon Fernandez, President of the Club of Paris 05 October 2010):

"Relatively little time before the Congo reaches the completion point, the Minister of Finance, Mr. Pacifique Issoïbeka, told face to senators and live on Congolese television that "60% of government contracts were bogus"(http://mampouya.over-blog.com/article-28243118.html).

This statement made ​​a lot of noise in Brazzaville. This did not prevent Madame Antoinette SAYEH, of the IMF, to congratulate herself for the progress made by the Republic of Congo in term of governance (attachment) and to conclude thus her answer to the letter that was sent to Mr. Strauss-Kahn:

 "In the same vein, it encourages all creditors to participate in HIPC debt relief for Congo. Finally, we would note that a number of triggers (pre-conditions), including in the governance area, are being fulfilled in order for Congo to reach the HIPC completion point." "

 

WHO SHOULD WE BELIEVE ?

 

Who should we believe: Mr. Issoïbeka, the Congolese Minister of Finance who had confessed that 60% of government contracts are "bogus"?

Or Ms Antoinette Sayeh, the Head of the African Department at the IMF which prides herself that "number of triggers (pre-conditions), including in the governance ares, are being fulfilled" when she had recognized in the same letter quoted above, that "the Congolese authorities provide information to IMF staff to carry out its duties. "?

 

Elements which, as I said in this blog, in letters addressed to the Paris Club and in the complaint I filed with the Paris prosecutor's office, were false for most ! For memory, the co-author of the false reports is none other than Mr. Reza Moghadam, Head of the European Department at the IMF.

 

One single concession, for the principle,  was obtained by the International Monetary Fund:

The closure of COTRADE ASIA LIMITED, just before the Completion Point.

This structure domiciled in Hong Kong was a mirror company belonging to Denis Christel Sassou Nguesso. It allowed him to make transactions for its own account, which should have been negotiated by the Cotrade, a subsidiary of the National Oil Company (SNPC). Denounced by Vulture Funds and, moreover, bank accounts had been blocked, the IMF could not do otherwise than "require" (can we require when negotiating with a rogue state ?) the COTRADE ASIA LIMITED' closure.

GAZETTE DE HONG KONG KIKI0001

 

Therefore big and beautiful victory of the International Monetary Fund !

 

In reality it was only a small parenthesis, a few months later, barely the champagne waves had stopped flowing and the blare of the feast of the Congolese scam of the century had ceased in Brazzaville, the son of the President Sassou Nguesso was entrusted with all the oil trading of the SNPC, that he manages in the most absolute opacity! Sometimes ten shipments per month which is easily $ 800 million or a billion dollars a month ...!

 

The rule described by Mr. Simon Johnson has not been applied to the Congo, only one question must be asked :

 

WHY ?

Partager cet article
Repost0
15 décembre 2012 6 15 /12 /décembre /2012 19:24

 

Time passes, and it is increasingly clear that the process which led to the cancellation of the Congolese debt was a vast hoax suffered by taxpayers of member countries of the Paris Club.

Intelligence, especially trained to restructuring and debt write-offs, probably approached the Congolese president by proposing the idea of ​​not having to pay his. It was enough to hide the real resources of the country and to benefit from his knowledge networks that would cause the Congo to benefit from the HIPC program.

 

Easy as pie for the very rare initiates!

 

This intelligence that might be described as criminal, has permitted that one of the worst regimes in Africa has abused of a program, which it was not entitled. In the light of the elements that appear now, it is not sure that those who lent themselves to this conspiracy are not accountable in front of the Justice of the Member countries of the Paris Club...

 

The International Monetary Fund, which had issued the go-ahead to erase its debt, could assist in identifying the responsibilities. This is somewhat the sense of the letter (below) that I have addressed today at the Africa Department Chief of IMF, Madame Antoinette Sayeh.

 

Since this November 4, 2012 correspondence sending, it is produced:

 

-flood in Pointe Noire, which directly resulted in 30 deaths directly, plus about 60 deaths due to cholera that is declared in a city jail

pluie-du-17-novembre-à-pointe-noire2

 - a plane crash on dwellings near the runway of the airport of Brazzaville. The plane, an Ilyusin76, no longer had the right to fly and had no insurance. Once again those close to the president are involved in the illicit exploitation of this unit.

 

aeroservice_il76_ek-76300_brazzaville_121130_6.jpg

-flooding in Brazzaville, once again due to the poor state of the infrastructure of stormwater drainage, have caused the deaths of 13 people and caused enormous damage.

gal-412655.jpg

- spill uninterrupted for two months around Pointe Noire.

ScreenHunter 250 Dec. 15 19.54

- purchase of armored vehicles and weapons in Russia for the Police. This material is intended for use to great lengths to suppress any expression of discontent of the people, especially the tens of thousands of people homeless since the explosion of March 4, 2012 (http://sergeberrebi.over-blog.com/article-armes-et-munitions-au-lieu-d-ecoles-et-d-hopitaux-100742984.html  

and

http://sergeberrebi.over-blog.com/article-fmi-brazzaville-hiroshima-et-nous-101551684.html ).

 

163476249.jpg

 

 Thanks to the staff of the IMF and the World Bank.

 

Serge BERREBI

111, Bd Croisette

06400 CANNES

serge.berrebi@gmail.com

Mob : 0677186038

                                                                                                              Cannes le 04 novembre 2012

 

                                                                                              Madame Antoinette M. SAYEH

                                                                                              Director African Department

                                                                                              International Monetary Fund

                                                                                              Washington DC (USA)

 

By  e-mail

 

Madam,

Long before clearing the debt of the Republic of Congo, serious and multiple warnings were sent to the International Monetary Fund and its staff on the reality of the situation in that country. It should not be eligible for the HIPC program, much less reach the Completion Point. It was, then, not taken into account.

Today, a little over two and a half years after the decision to erase the Congolese debt flagrant abuses of all kinds (oligarchic, dictatorial, security and financial) give cruelly reason  to opponents, including myself, to disproportionately benefit the charity of the dictatorship in Central Africa. This deletion, we can see now is a dismal failure for the institutions which have allowed it. Yours must bear the full weight of its decision!

It is a civic duty that alert the media, associations and any Court of Justice, which could be affected by the use outrageous that was made of the Taxpayers money of member countries of the Paris Club.The truth must be obtained about the real motivations and responsibilities of different stakeholders. Actions "Whistleblowing" should be encouraged in all countries where they are permitted.

Some states, unworthy, do not hesitate to seek to ingratiate international aid decision makers of all kinds, at any level whatsoever. The briber Congo undeniably part of this small club of states.

 Also, for a Alex Segura  case,  which has come out into the open, how  much have not been?

 Modestly, I must remind you that I was the first to suggest a risk of "retro-charity" to which it was needed to be particularly vigilant.

Ideally, the Ethics Committee of the International Monetary Fund would have to grasp itself of it at last. And the recall of the circumstances in which the Congo has benefited unduly of billions of dollars of the international generosity, could be to it very useful.

Already your letter of December 3, 2009 in response to the letter of November 10th, of which you don't had wanted to take in account, addressed by William Bourdon to Mr. Dominique Strauss-Kahn  , then Managing Director of the International Monetary Fund  ended as follows : " In this regard, the IMF encouraged the Authorities to use its best efforts to Obtain comparable treatment from all its Creditors as it pursues debt relief. In the same vein, it encourages al creditors to participate in HIPC debt relief for Congo. Finally, we would note that a number of triggers (pre-conditions), including in the governance area, are being fulfilled in order to reach the Congo for HIPC completion point .... "

Your satisfaction was clearly expressed and the Republic of Congo, according to you, had fully deserved the debt reduction that your "green light", the award of Completion Point, would then allow. All the evidence "errors" and fraud, including those served by Mr. Bourdon, could not been right because of your vision voluntarily truncated on the reality of the Congolese situation and your position firmly asserted of  a virtuous Congo and deserving the generous gift of $ 5 billion to erase his debt.

Regarding foremost of public money, that of taxpayers member countries of the Paris Club and as that of the World Bank and the International Monetary Fund (255.2 million U.S. for these two institutions offered  to the dictatorship Congolese), we can only be shocked by the firm intransigence of senior officials IMF in their refusal to give it the less importance.

Fortunately we are in a world where, despite everything, justice has all its place and that it often gets the last word.

Thus, the Federal Office of Justice of Switzerland, for months, opened an investigation into "corruption and money laundering" that is targeting, according to press Helvetic, Congolese personalities partly. Approximately $ 2 billion of oil cargoes from early 2010 to late 2011, negotiated in dark conditions have attracted the attention of the Swiss authorities. Pseudo prefinancing that you have officially fought, have captured these revenues, as almost all Congolese oil revenues in favor of Chinese companies. The investigation covers a Genevan Trader, but no doubt that these practices affect, of course, all other operators that have to do with the Congolese kleptocracy and, for the most part, are installed in the same financial place.

Good governance Congolese that you have boasted to justify the award of the Completion Point in Congo Brazzaville is, unquestionably and very seriously, undermined.

 

These facts, among all others brought to your knowledge, have the great merit of being now in the hands of Justice of a small country, but a great democracy, insensitive to Washington lobbyists, dearly paid by Sassou Nguesso or its relay "FrencAfrican" equally generously rewarded. No doubt investigations will go to completion. I would not fail to remember that Switzerland is a member of the Paris Club and I do not despair that one of its taxpayers will ask for explanations about how his generosity was abused by the Congolese debt cancellation.

The International Monetary Fund is only interested in macroeconomic balances and international monetary cooperation, we know, but it is evident that it has scandalously failed in its mission, with the World Bank, to be sure that reforms prior to obtaining completion point would lead to a reduction in poverty in this country falsely classified as HIPCs. (I must remind you that Christine Lagarde, the current General Manager of the International Monetary Fund, then Finance Minister of the French Republic, wore the Paris Club, had received a copy of the letter dated 10 November 2009 addressed to Mr. Strauss-Kahn).

In the recent ranking "Doing Business 2013" produced by the World Bank, the Republic of Congo, despite the billions of dollars of which it was rewarded, thanks to you, and despite the "miraculous" almost doubling its oil production and of the revelation of TOTAL  of incredible reserves of 300 million barrels of oil, is shamefully positioned at the 183rd position out of 185 countries.

The least we can say, the public money of which the IMF had allowed the distraction in favor to this dictatorship, has not been very well used on the economic! We can even say that he produced effects completely opposed to reducing poverty, which it was intended !

A few months ago, on 4 March 2012, due to the dramatic explosion of explosives  deposits and arms located almost in the heart of the Congolese capital, I had interpellated Mr. Edgardo Oscar Melhado Orellan, your representative in Brazzaville on the responsibility of the International Monetary Fund for its "complacency and laxity towards a dictatorship, much more than a rogue state." (Http://sergeberrebi.over-blog.com/article-fmi-brazzaville-hiroshima-et-nous-101551684.html). The purchase of weapons has been and continues to be a priority!

My voice is fortunately not the only to denounce the Congolese situation, predation of wealth and resources, abuses  by the ruling power who, thanks to  the debts erase, had only increased the sufferings of his population instead of reducing them. On the misfortunes of the latter, you should read the terrible painting that present Dilou Mr. Bernadin and motivated the writing of this letter:  (http://www.mampouya.com/article-congo-brazzaville-ou-le-theatre-de-la-guerre-civile-multiforme-et-permanente-111688367.html ). Here's an excerpt:

"The Congo Brazzaville illustrated itself in the field by becoming the theater of civil war multiform and ongoing.

Some might bristle at the idea that the Congo Brazzaville became the theater of civil war. But who knows the Congo can hardly be surprised. Indeed, it should be denounced the underhanded and malignant forms of the civil war which still exist today in Congo Brazzaville.

We will remember for a long time of the atrocities committed  on the people of southern Congo, by heavily armed militias and maintained by the tenants of power. Indeed, since the heavy weapons used in the fratricidal recent  wars became silent. But it would be heresy to believe that the power of Brazzaville is strongly in favor of peace. Because, after these painful episodes, the tenants of power in Brazzaville, who do not lack of imagination, have very quickly deployed  ​​other silent weapons also destructive and insidious as the "Kalashnikov". Hence the impression of peace  gained and seated  when it is nothing.

The multifaceted civil war and permanent is well there.

 Causes for the "bad governance", the lack of statistics, corruption, prostitution,  sprinkling or purchase of consciences, insecurity, injustice, impunity, scorched earth policy and use of religion for political purposes have replaced conventional weapons and are the direct causes and certain of the bloodbath in Congo Brazzaville.

Nowadays, it escapes no one  that any Congolese is inclined to permanent civil war which does not say its real name. As, the endangerment the lives of others, lack of freedoms and discrimination of all kinds have become legion and tend to be rooted in morals. The immorality and incivisme have invested all spheres of social, health, education, culture and many other areas of life and the existence of the Congolese people. There is not a single Congolese who is not exposed to the avatars of "bad governance" or anti-values ​​set to music by the public authorities.

It does not go a single day without that the news do not record to miscellaneous facts, crimes, arbitrary arrests, mismanagement and violations of human rights.Not forgetting the epidemics that are invited the courtyard  of a society already infected with moral filth. With a prostitution tolerated, integrated and become almost institutional and not without effect on the exponential rate of infant and child mortality in the guise of AIDS. But not only, there must add to the many diseases related to unhealthy cities and the lack of efficient programs of hygiene services and public health. The obsolete and inadequate infrastructure and logistic facilities, the abandonment and  the disrepair of the educational, school and of university. For evidence, hospitals have become hospices, spaces for instruction transformed into foutoirs and into orgies. Cynicism and contempt for human nature carefully maintained and exhibited by the political class, is not to be outdone, in terms of serious harm to the physical integrity , moral and psychological populations as evidenced by the desolation, the depravity of morals, the poverty, the partition of the people into two camps which live side by side and look at each like china dogs. Some showing the artifices of their wealth improperly acquired and the others rotting and dying in abject poverty under the indifferent gaze and sufficient of the rulers.. But also, in terms of the resignation of the state in relation to its sovereign functions. All crowned by the institutionalization of a state of non right with the added bonus of a reign of a clan against an entire people, thus establishing a climate of terror and fear among the population.”

Terrible indictment indeed! But which to believe, your glowing  and erroneous reports or this painting which cannot be more black?

The accomplices of this regime, wherever they are, deserve to be prosecuted!

Again, the debt erasing supported by the taxpayers of the member countries of the Club of Paris should never have been granted to one of the worst if not the worst dictatorship in Africa. It interpreted this as an encouragement to act even more badly with respect to its population thenceforth that it had obtained recognition of International Institutions and the huge financial relief that went with it.

The responsibility of the International Monetary Fund is not only bigger.

Indirectly in the conclusion of the same letter of December 3,in extract above, you were addressing me the counsel to participate in the Congolese debt relief while we all knew that this rich country did not deserve it.

In my turn, directly, I hope that the Ethics Committee of the International Monetary Fund will look at the facts that I raise since years and on the judicial proceeding currently in progress before the Court of Paris, that I have already triggered (Complaint against Mr. Dominique Strauss).

 

To conclude, I have a deep thought for the countless victims of Hurricane Sandy which comes to crack down on the East Coast of the United States. Many have lost everything because of the wind, waves or fires.

Has anyone ever thought to erase their debts?

Surely not ! In addition, they will long continue to pay with their taxes the billions of dollars, unduly canceled to this African dictatorship and to some other countries that are not worth much better ......

 

Regards

PS A picture is worth a thousand words sometimes. Here is one on the Swiss affair of money laundering and corruption : the Congo "good student of the IMF" is shown as an offender chased by the Swiss police ... A shame for everyone!

timchenko on the run

Partager cet article
Repost0
25 novembre 2012 7 25 /11 /novembre /2012 17:23

 

 

ARGENTINE –- REPUBLIQUE DU CONGO même situation ?

Un juge de New York vient de rendre une décision ordonnant le versement de 1,33 milliard de dollars à des fonds spéculatifs (voir article ci-dessous), dont un , Elliott, est très bien connu des autorités congolaises.

Ces dernières avaient été très bien conseillées lorsqu’elles avaient accepté de trouver un règlement avec ses créanciers contentieux (Elliott-Kensington, Hemisphere, Af Cap Walker etc). Cependant la décision d’écarter le plus petit d’entre-eux, Berrebi &Associés, par des écritures frauduleuses, risquerait bien de mettre très prochainement la République du Congo dans une situation presque identique à celle que connaît maintenant l’Argentine…

La raison en est que, tant par le traitement des créanciers contentieux que par le refus de la Russie de rejoindre l'effacement de la dette congolaise accepté par tous les autres membres du Club de Paris,  le principe de la comparabilité de traitement avait été bafoué !

De ce fait tout créancier, public ou privé, ayant accepté la décôte pourrait alors revenir sur sa propre décision !

 

 

AFP le 23/11/2012 à 13:43

Argentine : le spectre d'un défaut de paiement plane de nouveau

Après la décision d'un juge de New York ordonnant le versement de 1,33 milliard de dollars à des fonds spéculatifs,

l'Argentine est dans une situation délicate qui pourrait la précipiter vers un nouveau défaut de paiement mi-décembre onze ans après la crise de 2001.

Le juge Thomas Griesa a sommé mercredi l'Argentine, à l'issue de dix ans de procès avec des fonds spéculatifs, de payer ceux-ci "en même temps ou avant" de rembourser les créanciers ayant accepté une décote de leurs créances lors d'échanges de dette.

M. Griesa a aussi ordonné à la Bank of New York Mellon, qui réalise les paiements au nom du gouvernement argentin, de payer les fonds spéculatifs si Buenos Aires ne s'exécutait pas.

Buenos Aires a annoncé son intention de faire appel.

L'Argentine a toujours refusé de payer un centime à ces fonds qu'elle qualifie de "vautours, charognards et usuriers", parce qu'ils cherchent à être remboursés à 100% plus les intérêts, alors que la plupart des créanciers (banques, assureurs...) ont accepté de perdre jusqu'à 75% de la valeur de leurs titres de la dette argentine.

Le pays a ainsi refinancé environ 93% de sa dette après son gigantesque défaut de 2001, portant sur 100 milliards de dollars. Les fonds récalcitrants comme NML ou Aurelius ont refusé à deux reprises, en 2005 et en 2010, les offres d'échanges de titres.

Onze ans après, l'intransigeance de Buenos Aires envers eux place de nouveau le pays au bord du défaut de paiement: s'il ne paie que les détenteurs de la dette restructurée comme il n'a eu de cesse de répéter, il risque de se retrouver en banqueroute.

"L'arrêt peut avoir des conséquences très négatives pas seulement pour l'Argentine, mais aussi pour tout pays en crise économique ou financière", a prévenu le dirigeant de l'opposition Ricardo Alfonsin, résumant la crainte générale.

Pour Buenos Aires, le moment de vérité viendra le 15 décembre. Ce jour-là, l'Argentine doit faire face à une échéance de la dette renégociée pour 3,1 milliards de dollars, auxquels s'ajoute maintenant le 1,33 milliard devant être versé aux créanciers récalcitrants.

Si l'Argentine choisit de ne payer que les détenteurs de la dette renégociée, elle irait à l'encontre de la décision judiciaire.

Le pays s'exposerait alors à une saisie de ses actifs à l'étranger, comme c'est le cas de la frégate argentine retenue au Ghana depuis le 2 octobre, à la demande des fonds spéculatifs.

L'Argentine pourrait aussi choisir une solution intermédiaire.

"Une option pourrait être de déposer le 1,3 milliard de garantie pour ne pas être déclarée en défaut, tout en faisant appel devant la Cour Suprême" américaine, a déclaré à l'AFP l'économiste Fausto Spotorno, de chez OJF.

Quel que soit le scénario retenu, Buenos Aires est dans une position difficile.

"Que va-t-il se passer avec les détenteurs de titres de dette qui auront participé à un accord de restructuration?", s'interroge

Jonathan Sabbach, expert financier du cabinet de conseil Maxinver. "Vont-ils pouvoir bénéficier du même traitement que les fonds spéculatifs?", a-t-il ajouté.

"Si ceux qui n'ont pas participé à l'échange de dette bénéficient d'un traitement préférentiel, tout le monde doit en

bénéficier", selon une clause des accords de restructuration de la dette argentine, a-t-il expliqué.

La décision du juge américain pourrait rendre difficiles les restructurations de dette publique dans l'avenir, avertissent les analystes.

"Pour des échanges de dette dans le cadre d'une juridiction étrangère c'est un précédent très négatif", estime Marina del Poggetto, analyste au cabinet Bain & Company. "Cela n'encourage pas les porteurs de titres à accepter les décotes et les délais" réclamés par des Etats en difficulté.

Partager cet article
Repost0
5 novembre 2012 1 05 /11 /novembre /2012 12:40

 

Le temps passe, et il est de plus en plus évident que le processus qui a amené à l'effacement de la dette congolaise n'a été qu'une vaste supercherie dont ont été victimes les contribuables des pays membres du Club de Paris.

Une intelligence, particulièrement rompue aux restructurations et aux effacements de dettes, a sans doute approché le président congolais en lui proposant l'idée de ne pas avoir à payer les siennes. Il suffisait de dissimuler les véritables ressources du pays et de bénéficier de sa connaissance des réseaux qui amèneraient le Congo à bénéficier du programme PPTE.

Simple comme bonjour pour les très rares initiés !

Cette intelligence, que l'on peut qualifier de criminelle, a permis qu'un des pires régimes d'Afrique abuse d'un programme, auquel il n'avait pas droit. A la lumière des éléments qui apparaissent maintenant, il n'est pas sûr que ceux qui se sont prêtés à cette conspiration n'aient pas à rendre des comptes à la Justice des pays membres du Club de Paris...

Le Fonds Monétaire International, qui avait délivré le feu vert à l'effacement de sa dette, pourrait contribuer à la recherche des responsabilités. C'est un peu le sens de la lettre (ci-dessous) que j'ai adressée ce jour à la Chef du Département Afrique du FMI, Madame Antoinette Sayeh.

 

Serge BERREBI

111, Bd Croisette

06400 CANNES

serge.berrebi@gmail.com

Mob : 0677186038

                                                                                                              Cannes le 04 novembre 2012

 

                                                                                              Madame Antoinette M. SAYEH

                                                                                              Director African Department

                                                                                              International Monetary Fund

                                                                                              Washington DC (USA)

 

Par  e-mail

 

 

Madame,

Bien avant l'effacement de la dette de la République du Congo, de sérieuses et multiples mises en garde avaient été adressées au Fonds Monétaire International et à son personnel sur la réalité de la situation dans ce pays. Il ne devait pas être éligible au programme PPTE et encore moins atteindre le Point d'Achèvement. Il n'en a, alors, pas été tenu compte. 

Aujourd’hui, un peu plus de deux années et demi après cette décision d’effacement de la dette congolaise, les dérives flagrantes de toutes sortes (oligarchiques, dictatoriales, sécuritaires et financières) donnent cruellement raison aux opposants, dont j'étais, à cette charité démesurée au profit de cette dictature d’Afrique Centrale. Cet effacement, nous pouvons le constater maintenant, est un échec lamentable pour les institutions qui l’ont permis. La vôtre doit supporter tout le poids de sa décision !

C’est un devoir citoyen que d’alerter, les médias, les associations et toute Cour de Justice qui pourraient être concernés par l’usage scandaleux qui a été fait de l’argent des Contribuables des pays membres du Club de Paris. Les actions de « Whistleblowing » doivent être encouragées dans tous les pays où elles sont permises. La vérité doit être obtenue quant aux véritables motivations et responsabilités des différents intervenants.

Certains Etats, peu méritants, n’hésitent pas à chercher à s’attirer les bonnes grâces des décideurs d’aides internationales de toutes sortes, à quelque niveau que ce soit. Le corrupteur Congo, indéniablement, fait partie de ce petit club d’Etats.

Aussi, pour une affaire Alex Ségura, qui est parvenue sur la place publique, combien ne l’ont pas été ?

Modestement, je dois vous rappeler que j’ai été le premier à évoquer un risque de « rétro-charité » auquel il fallait être particulièrement vigilant.

Le mieux serait que le Comité d’Ethique du Fonds Monétaire International s’en saisisse enfin. Et ce rappel des circonstances, dans lesquelles le Congo a bénéficié indument de milliards de dollars de la générosité internationale, pourrait lui être bien utile…

Déjà votre correspondance du 3 décembre 2009 en réponse à la lettre du 10 novembre, dont vous n'aviez voulu tenir compte, adressée par Maître William Bourdon à Monsieur Dominique Strauss-Khan, alors Directeur Général du Fonds Monétaire International,  se terminait ainsi : "In this regard, the IMF encourages the authorities to use its best efforts to obtain comparable treatment from all its creditors as it pursues debt relief. In the same vein, it encourages all creditors to participate in HIPC debt relief for Congo. Finally, we would note that number of triggers (pre-conditions), including the governance area, are being fulfilled in order for Congo to reach the HIPC completion point...."

Votre satisfaction était clairement exprimée et la République du Congo, d’après vous, méritait amplement la réduction de sa dette que votre « feu vert »,  l’attribution du Point d’Achèvement, allait alors permettre. Toutes les preuves « d’erreurs » et de fraudes, notamment  celles signifiées par Maître Bourdon, n’ont pu avoir raison de votre vision volontairement tronquée relative à la réalité de la situation congolaise et de votre position fermement affirmée d’un Congo vertueux et méritant le généreux cadeau de 5 milliards de dollars d’effacement de sa dette.

S’agissant avant tout d’argent public, celui des contribuables des pays membres du Club de Paris ainsi que celui de la Banque Mondiale et du Fonds Monétaire International (255,2 millions US pour ces deux institutions offerts à la dictature congolaise), on ne peut qu’être choqué par la ferme intransigeance de hauts dirigeants du FMI dans leur refus d’y accorder la moindre importance. Une position en réalité trouble et suspecte….

Heureusement que nous sommes dans un monde où, malgré tout, la Justice a toute sa place et que bien souvent elle obtient le dernier mot.

Ainsi, l’Office Fédéral de la Justice Suisse a, depuis de longs mois, ouvert une enquête pour « corruption et blanchiment » qui vise, d’après la presse helvète, en partie des personnalités congolaises. Environ 2 milliards de dollars de cargaisons pétrolières du début 2010 à la fin 2011, négociées dans des conditions obscures  ont attiré l'attention des autorités suisses. Des pseudos préfinancements que vous aviez officiellement combattus,  ont capté ces revenus, comme la  quasi-totalité des revenus pétroliers congolais, en faveur de sociétés chinoises. L'enquête concerne un Trader genevois, mais nul doute que ces pratiques touchent, bien évidemment, tous les autres opérateurs qui ont à faire avec la kleptocratie congolaise et qui, pour la plupart, sont installés dans la même place financière.

 La bonne gouvernance congolaise que vous vantiez pour justifier l'attribution du Point d'Achèvement au Congo Brazzaville en est, incontestablement et très sérieusement, battue en brèche.   

Ces faits, entre tous les autres portés à votre connaissance, ont le grand mérite d'être maintenant entre les mains de la Justice d’un petit pays, mais d'une grande démocratie, insensible aux lobbyistes de Washington, chèrement payés par Sassou NGuesso ou à ses relais « françafricains » tout aussi généreusement récompensés. Nul doute que les investigations iront à leur terme. Je ne saurais manquer de vous rappeler que la Suisse est un pays membre du Club de Paris et je ne désespère pas qu'un de ses contribuables demandera des explications sur la manière dont sa générosité a été abusée par l'effacement de la dette congolaise.

Le Fonds Monétaire International ne s'intéresse qu'aux équilibres macro-économiques et à la coopération monétaire internationale, nous le savons bien, mais il est évident qu'il a scandaleusement failli à sa mission, avec la Banque Mondiale, de bien veiller à ce que les réformes préalables à l'obtention du Point d'Achèvement mèneraient à une  réduction de la pauvreté dans ce pays faussement classé PPTE. (Il me faut vous rappeler que Madame Christine Lagarde, l'actuelle General Manager du Fonds Monétaire International alors Ministre des Finances de la République française, coiffait le Club de Paris qui avait reçu copie de la lettre du 10 novembre 2009 adressée à Monsieur Strauss-Kahn).

Dans le récent classement « Doing business 2013 » réalisé par la Banque Mondiale, la République du Congo malgré les milliards de dollars dont elle a été gratifiée, grâce à vous, et malgré le « miraculeux » quasi-doublement de sa production pétrolière et de la révélation par TOTAL d’une incroyable réserve de 300 millions de barils de pétrole, se positionne honteusement, à la 183ème place sur 185 pays.

Le moins que l’on puisse dire, l’argent public dont le FMI avait permis la distraction, en faveur de cette dictature, n’a pas été très bien employé sur le plan économique ! On peut même affirmer qu’il a produit des effets totalement opposés à celui, la réduction de la pauvreté, auquel il était destiné !

Il y a quelques mois, le 4 mars 2012, du fait de la dramatique explosion des dépôts d’explosifs et d’armements situés quasiment au cœur de la capitale congolaise, j’avais interpellé Monsieur Oscar Edgardo Melhado Orellan, votre Représentant à Brazzaville, sur la responsabilité du Fonds Monétaire International pour sa « complaisance et le laxisme à l’égard d’une dictature, bien plus qu’à un Etat voyou ». ( http://sergeberrebi.over-blog.com/article-fmi-brazzaville-hiroshima-et-nous-101551684.html ). L’achat d’armement a constitué et constitue toujours une priorité absolue !

Ma voix, heureusement n'est pas la seule à dénoncer la situation congolaise, la prédation des richesses et des ressources, les abus du pouvoir dirigeant  qui, grâce à l’effacement de ses dettes, n’a pas fait qu’augmenter les souffrances de sa population au lieu de les réduire. Sur les malheurs de cette dernière, vous devriez lire le terrible constat que dresse Monsieur Bernadin Dilou et qui a motivé la rédaction de la présente lettre : (http://www.mampouya.com/article-congo-brazzaville-ou-le-theatre-de-la-guerre-civile-multiforme-et-permanente-111688367.html ). En voici un extrait :

« Le Congo Brazzaville s’illustre en la matière en devenant le théâtre de la guerre civile multiforme et permanente.

D’aucuns pourraient s’offusquer à l’idée que le Congo Brazzaville soit devenu le théâtre de la guerre civile. Mais, qui connait le Congo ne peut guère s’en étonner. En effet, il convient de dénoncer les formes malines et sournoises de la guerre civile qui sévit encore aujourd’hui au Congo Brazzaville. 
Nous nous souviendrons pour longtemps des atrocités commises sur les populations du sud du Congo, par des milices entretenues et lourdement armées par les tenanciers du pouvoir. Certes, depuis les armes lourdes utilisées lors des récentes guerres fratricides se sont tues. Mais, ce serait une hérésie de croire que le pouvoir de Brazzaville est résolument favorable à la paix. Car, après ces douloureux épisodes, les tenanciers du pouvoir de Brazzaville qui ne manquent pas d’imagination ont très vite déployé d’autres armes silencieuses et sournoises aussi destructives que les "kalachnikovs". D’où l’impression d’une paix acquise et assise alors qu’il n’en est rien. 
La guerre civile multiforme et permanente est bien là.            

 Pour causes, la "mal gouvernance", l’absence de statistiques, la corruption, la prostitution, le saupoudrage ou l’achat des consciences, l’insécurité, l’injustice, l’impunité, la politique de la terre brûlée et l’utilisation de la religion à des fins politiques ont remplacé les armes conventionnelles et constituent les causes directes et certaines de l’hécatombe au Congo Brazzaville. 
De nos jours, il n’échappe à personne que tout Congolais est enclin à une guerre civile permanente qui ne dit pas son vrai nom. Tant, la mise en danger de la vie d’autrui, l’absence des libertés et les discriminations en tous genres sont devenues légions et tendent à s’enraciner dans les mœurs. L’immoralité et l’incivisme ont investi toutes les sphères du social, de la santé, de l’éducation, de la culture et de tant d’autres domaines de la vie et de l’existence des populations Congolaises. Il n’est pas un seul Congolais qui ne soit exposé aux avatars de la "mal gouvernance" ou aux antivaleurs mis en musique par les pouvoirs publiques.                                             
Il ne se passe pas un seul jour sans que les actualités n’inscrivent aux faits divers, les crimes, les arrestations arbitraires, la gabegie et les violations des droits de l’homme. Sans oublier les pandémies qui s’invitent dans la cour d’une société déjà infectée d’immondices morales. Avec une prostitution tolérée, intégrée et devenue quasi institutionnelle et non sans conséquence sur le taux exponentiel de mortalité infantile et juvénile sous le couvert du sida. 
Mais pas seulement, il faut y adjoindre les nombreuses pathologies liées à l’insalubrité des villes ou à l’absence de programmes efficients de services d’hygiène et de santé publique. La vétusté et l’insuffisance des infrastructures et logistiques sanitaires, l’abandon et le délabrement du tissu éducatif, scolaire et universitaire. Pour preuves, les hôpitaux sont devenus des mouroirs, les espaces pour instruction transformés en foutoirs et en orgies. Le cynisme et le mépris de la nature humaine savamment entretenus et exhibé par la classe politique, n’est pas en reste, au regard des graves atteintes à l’intégrité physique, morale et psychologique des populations comme en témoignent la désolation, la dépravation des mœurs, la paupérisation, la partition du peuple en deux camps qui se côtoient et se regardent en chiens de faïence. Les uns exhibant les artifices de leurs richesses indûment acquises et les autres croupissant et mourant dans la grande misère sous le regard indifférent et suffisant des gouvernants. Mais aussi, au regard de la démission de l’état en rapport avec ses fonctions régaliennes. Le tout, couronné par l’institutionnalisation d’un état de non droit avec en prime le règne d’un clan contre tout un peuple, instaurant ainsi un climat de terreur et de peur auprès des populations. »

Terrible réquisitoire en effet !  Mais qui croire, vos rapports élogieux et erronés ou ce tableau on ne peut plus noir ?

Les complices de ce régime, où qu’ils se trouvent, méritent d’être poursuivis !

Répétons-le,  l’effacement de dette supporté par les Contribuables des pays membres du Club de Paris, n’aurait jamais dû bénéficier à une des pires, sinon la pire, dictature africaine. Elle a interprété cela comme un encouragement à agir encore plus mal à l’égard de sa population dès lors qu’elle avait obtenu la reconnaissance des Institutions Internationales et les allègements financiers colossaux qui allaient avec.

La responsabilité du Fonds Monétaire International n’en est que plus grande.

Indirectement dans la conclusion de la même lettre du 03 décembre, en extrait supra, vous m’adressiez le conseil de participer à l’allégement de la dette congolaise alors que nous savions tous que ce pays riche ne le méritait pas.

A mon tour, directement, je fais le vœu que le Comité d’Ethique du Fonds Monétaire International se penchera sur les faits que je soulève depuis des années et sur la procédure judiciaire, actuellement en cours devant le Parquet de Paris, que j’ai déjà déclenchée (Plainte contre Monsieur Dominique Strauss Kahn).

Pour conclure, j’ai une profonde pensée pour les innombrables victimes de l’ouragan Sandy qui vient de sévir sur la côte Est des Etats-Unis. Beaucoup ont tout perdu à cause du vent, des flots ou des incendies.

A-t-on jamais pensé à leur effacer leurs dettes ?

Sûrement pas ! En plus, ils continueront longtemps à payer dans leurs impôts les milliards de dollars, indûment effacés à cette dictature africaine et à quelques autres pays qui ne valent pas beaucoup mieux……         

Salutations.

 

 Serge Berrebi

PS Un dessin vaut parfois un long discours. En voici un relatif à l’affaire suisse de blanchiment et de corruption :  le Congo « bon élève du FMI » y est montré comme un délinquant poursuivi par la Police Suisse… Une honte pour tous !

timchenko on the run

Partager cet article
Repost0
26 octobre 2012 5 26 /10 /octobre /2012 15:16

 

Tout le monde connaît l'interminable affaire des Biens Mal Acquis qui, à cause de la débauche de biens et de comptes bancaires, en France, par l'élite des prédateurs au pouvoir au Congo, a fini par attirer l'attention des juges français et à ternir la qualité des relations entre ces deux Etats...

Il y a la modeste plainte que j'ai déposée contre Monsieur Dominique Strauss-Kahn qui va refaire parler d'elle à Paris. La raison en est que les co-auteurs ou complices présumés, ne bénéficiant pas de l'immunité, se trouvaient à Paris. Ce retard est légèrement contrariant mais sur le fonds c'est excellent !

Mais voilà que l'on apprend qu'une enquête de la Police Suisse pousserait un des plus puissants négociants genevois de pétrole, Gennady Timchenko le patron de GUNVOR, à quitter Genève....

Voici donc un extrait de l'excellent blog, Dances with Bears, écrit de Moscou par John Elmer.

L'illustration est remarquable également : ce policier suisse qui poursuit le personnage congolais est à l'image de ce qu'est devenu ce pays d'Afrique Centrale, un repère de prédateurs de l'argent et des biens publics qui est constamment poursuivi par des créanciers parce que les dirigeants du Congo Brazzaville ne savent pas ce que c'est que d'HONORER leurs dettes !

Bandeau-John-Helmer-Dance-with-Bears-copie-1.jpg

http://johnhelmer.net/?p=8079#more-8079

Quel chemin Gennady Timchenko emprunte-t-il ?

 

timchenko_on_the_run.jpg

 

Gennady Timchenko est habituellement si discret, il engage des avocats pour garder éloignés les journalistes qui s’intéressent de trop près à sa vie privée. Alors, quand ses amis, tout d'un coup et à l'unisson, commencent à dire un journal de Moscou qu'il a décidé de retourner en Russie, Timchenko est soit sorti de lui-même ou il s’est engagé à limiter les dégâts. Le rapport de Vedomosti du 19 Octobre  laisse apparaître que Timchenko semblerait s’enfuir vers Moscou. Un jour plus tard, un rapport publié dans le Journal le Temps de Genève fait bien apparaître que Timchenko pourrait bien quitter Genève.

 

 Gunvor, compagnie de Timchenko pour le négoce pétrolier dont le siège est à Genève, était déjà signalée en difficulté alors, à la suite d'une enquête menée par des procureurs et des enquêteurs suisses en Juillet dernier. Il s'agissait d'une affaire impliquant des opérations sur du pétrole de la République  du Congo-Brazzaville. Le dernier rapport de la Suisse va plus loin. Il suggère que si des pots de vin ont été payés par Gunvor pour décrocher des contrats pétroliers congolais, et l'argent alors blanchi par le biais d’institutions suisses, les négociations supposées impliqueraient Timchenko et son partenaire suédois, Torbjorn Tornqvist, dans des rencontres directes avec Denis Sassou Nguesso, président du Congo-Brazzaville . Si une telle négociation en face-à-face a eu lieu, si à cette question est liée la preuve de la piste de l'argent à Genève, et si les participants plus petits donnent des preuves d’Etat contre leurs patrons, alors il y a là une affaire criminelle à laquelle Timchenko peut avoir à répondre. La place habituelle pour le faire est habituellement, même en Suisse, dans des conditions difficiles de contrainte et de confinement. Une telle procédure n'est pas la négociation non confinée entre des équipes d'avocats à la Division antitrust du Département américain de la Justice à Washington, où les charges sont habituellement civiles, et le résultat en général une sanction pécuniaire. Ce dont Vedomosti a été persuadé de signaler la possibilité d'une telle procédure civile aux États-Unis en ce qui concerne la manipulation présumée des prix du pétrole pour les expéditions de pétrole brut d’Oural à des clients américains n’est pas claire.

Comme des hypothèses nombreuses  sont monnaie courante pour les romans policiers, jusqu'au dénouement. Voici une traduction en anglais du pas très éloigné roman policier du journal  Le Temps:

Véritable titre de l’article du Journal Le Temps :

Comment le Congo a causé la chute d’un prince genevois du pétrole

http://www.africadiligence.com/petrole-comment-le-congo-a-fait-chuter-un-negociant-suisse/

 

Partager cet article
Repost0
29 septembre 2012 6 29 /09 /septembre /2012 16:21

Voici la traduction d'un article publié ce-jour par The Economist.

http://www.economist.com/node/21563744?fsrc=scn/tw/te/pe/strengtheningtheresistance 

Le sujet traité correspondant à des actions qui sont sur le point d'être entreprises aux Etats-Unis consécutivement à l'effacement de la Dette congolaise dont les contribuables de tous les Etats membres du Club de Paris (sauf la Russie) ont été les victimes.

Il se trouve que les Etats, dits développés, sont de plus en plus démunis face aux fraudes de la grande délinquance financière et ils ont de plus en plus besoin d'informations et d'assistance pour lutter contre ces dernières. Raison pour laquelle les lois américaines vont servir de modèle aux Britanniques.

A l'heure où de cruels sacrifices financiers sont exigés à ces mêmes contribuables, et particulièrement aux Français, l'adoption de lois similaires aux loix américaines sur le Whistleblowing et sur les actions "Qui Tam" permettrait à l'Etat Français de soulager significativement la pression fiscale qu'il envisage d'exercer pour ces prochaines années.

Les dénonciateurs (whistleblowers) ont un véritable statut aux Etats Unis et obtiennent une part, de 10 à 30%, des montants souvents importants qu'ils permettent de faire recouvrir au Trésor Public américain.

La Grande-Bretagne est maintenant sur cette voie. Il semblerait qu'à la fin de l'année des lois similaires seront adoptées.

Quand en sera-t-il de même pour les autres pays européens et en particulier pour la France ? 

        

 ScreenHunter_72-Sep.-29-17.17.jpg

Dénonciateurs

Renforcement de la résistance

Faire campagne pour un changement de la loi sur la dénonciation

29 septembre 2012 | à partir de l'édition imprimée

 

IAN FOXLEY a été chassé de la filiale d'EADS, une société aérospatiale, après qu’il ait posé des questions au sujet de paiements effectués à des sociétés offshore dans le cadre d'un contrat en Arabie Saoudite. Lorsque le tribunal a refusé d'entendre sa cause, se souvient-il, "j'ai senti que je n'avais personne à qui m'adresser." C'est seulement après avoir fait part de mon mécontentement et que les médias l’ont repris que le Serious Fraud Office  annonça une enquête criminelle sur ces transferts, laquelle est en cours (EADS a nommé des experts- comptables afin de mener une enquête parallèle).

 

Déterminé à rendre la vie un peu plus facile pour ceux qui suivent ses traces, M. Foxley contribue à mettre en place un groupe de soutien. "Les Dénonciateurs Royaume-Uni" sera lancé en Octobre. Parmi les quelques 20 membres fondateurs sont Peter Gardiner, qui a exposé une caisse noire chez BAE, un autre entrepreneur militaire, et divers dénonciations d’anciens médecins, d’infirmières et d’avocats. Curieusement, le premier tir de financement vient d'une fondation constituée pour soutenir la presse clandestine aux Pays-Bas pendant la seconde guerre mondiale.

 

Organisé par Gavin MacFadyen, directeur du Centre pour le Journalisme d’investigation de Londres City University, les dénonciateurs vont partager leurs expériences dans les vidéos en ligne et offrir des conseils et une épaule sur laquelle pleurer via un service d'assistance 24h sur 24. Le groupe fournira également des avocats et des psychothérapeutes, travaillant bénévolement.

 

Les dénonciateurs ont déjà obtenu de l'aide du Public Concern at Work (PCAW) (« Conscience Publique à l’œuvre »), qui propose des informations et des conseils sur la Loi sur la divulgation de l'intérêt public et gère près de 2.000 appels par an. Mais il ne fournit pas un soutien psychologique ou financier. Cela est considéré par certains comme un compromis, car il est financé en partie par l'industrie et accentue le signalement de problèmes intérieurs pour les employeurs, les organisations qui suggère M. MacFadyen "sont les plus susceptibles de vous faire du mal". «Plus on est, plus on s'amuse", explique Cathy James, directeur général de PCAW.

 

Les deux groupes pensent que le droit anglais n’offre que des protections insuffisantes. HM Revenue & Customs (Ministère des Finances) peut  payer des indemnisations aux dénonciateurs limogés pour perte de revenus, mais les lois sur la divulgation n'interdisent pas la mise à l'index de ceux qui seront révélés au public. Eileen Chubb, qui fait campagne contre la violence dans les centres de soins pour personnes âgées, affirme qu'il est trop facile pour les employeurs de faire taire des dénonciateurs avec des arrangements financiers pour garder privés les détails les plus sordides. PCAW fait campagne contre les changements prévus à la loi qui imposeraient un fardeau plus lourd sur les dénonciateurs afin qu’ils démontrent que leurs révélations sont dans l'intérêt public. Ceux-ci ont été conçus pour éliminer certaines causes frivoles concernant des plaintes au sujet des primes impayées de la ville, mais ils pourraient aussi décourager  la dénonciation authentique, craint Mme James.

 

Certains au sein de "Dénonciateurs du Royaume-Uni" voudraient que l’Angleterre ressemble davantage à l'Amérique. Là, les dénonciateurs non seulement jouissent du soutien d'une industrie artisanale d’avocats spécialisés, de consultants et de conseillers, mais aussi bénéficient  d’une procédure « qui tam» et des régimes gouvernementaux qui permettent aux individus qui aident aux poursuites de garder une part des sanctions imposées. Ces récompenses peuvent être énormes. Il suffit de demander à Bradley Birkenfeld, qui recevra 104 millions $ (avant impôts et frais d’avocats) de l'Internal Revenue Service (Impôts sur le revenu) pour avoir révélé le rôle d'UBS qui a aidé des milliers d'Américains  à se soustraire à l'impôt en utilisant des comptes offshore.

 

Un souffle à travers l'Atlantique

 

Cette idée demeure controversée en Grande-Bretagne. Le gouvernement travailliste a proposé quelque chose de similaire en 2007, mais il a été tranquillement mis de côté du fait de l’opposition des patrons d'entreprise, qui ont fait valoir que cela encouragerait les "chercheurs d’or" et saperait  la confiance au sein des entreprises. Pourtant, le vent souffle dans le sens des dénonciateurs. Les protections et les incitations proposées seront parmi les questions examinées par la Commission parlementaire sur les normes bancaires, mise en place en réponse à la débâcle du Libor, qui consiste à rapporter  les propositions pour  l'action législative de Décembre. Et l'expérience de la SEC américaine, qui depuis l'année dernière a été d’offrir aux dénonciateurs 10-30% des amendes perçues, suggère que les préoccupations des entreprises sont exagérées. Son bureau des dénonciateurs a reçu huit informations gérables par jour en moyenne, la plupart d'entre elles de haute qualité, dit-il.

 

Bien qu’oeuvrant pour des lois plus conviviales, le nouveau groupe devrait travailler avec les organismes de réglementation de l'industrie pour les aider à améliorer leurs procédures pour traiter les cas de dénonciation, dit Martin Woods. Il sait de quoi il parle, ayant eu peu de cas de la Financial Services Authority en 2008 quand il a déclaré avoir trouvé des trous dans les contrôles anti-blanchiment d'argent de Wachovia, une banque américaine (pour laquelle elle a été condamnée à une amende de 160 millions de dollars plus tard par les autorités américaines) . La dernière chose dont ont besoin les dénonciateurs ce sont des  régulateurs qui les encouragent à se présenter à eux, seulement pour les repousser en arrière quand ils le font.

Partager cet article
Repost0
8 septembre 2012 6 08 /09 /septembre /2012 18:45

 

GOLDMAN-SACHS, LA BANQUE QUI DIRIGE LE MONDE.    

Le 27 mars 2009, le Président Barack OBAMA convoque à la Maison Blanche les principaux banquiers américains. Il les accueille ainsi :"Le peuple vous attend dehors avec des fourches. L'heure est grave !"

Dans un documentaire diffusé le 4 septembre 2012 sur la chaîne de télévision ARTE, intitulé "Goldman Sachs, la banque qui dirige le monde", Simon JOHNSON, Ex-économiste en chef du Fonds Monétaire International revient sur cet évènement:

 

 

SIMON-JOHNSON-ex-chef-Economiste-au-FMI.jpg

 

Quote 29'44"

"En se rendant à cette réunion les banquiers étaient assez inquiets. Ils pensaient à juste titre qu'ils seraient tenus responsables de l'énorme catastrophe économique qu'ils avaient provoquée aux Etats Unis et dans le monde entier.

-- Ils n'ont pas été tenus responsables ?

-- J'ai été assez surpris par la façon d'agir de l'administration OBAMA. Moi, en tant qu'ancien économiste en chef du Fonds Monétaire International, j'ai travaillé sur les crises financières, pendant 20 ans, partout dans le monde et la seule chose que vous ne faites pas c'est de maintenir tous les responsables en place..! Le FMI ne propose jamais de plan de sauvetage sans sanction ! Ce ne serait pas acceptable ! Mais c'est ce qu'ont fait les Etats-Unis !

--Comment l'expliquez vous ?

-- La pensée dominante c'est que Wall Street est utile et connaît son boulot. Donc les banques sont utiles, les grosses banques encore plus et les méga-banques comme Goldman Sachs sont les meilleures. En réalité, c'est complètement faux !"

Unquote 30'54"    

Merci Monsieur JOHNSON, on ne saurait être plus clair ! (Simon JOHNSON a quitté le FMI en 2008.)

 

LE FMI A DES REGLES !

Un plan de sauvetage ne saurait être moins exigeant qu'un effacement de dette d'un pays à l'égard du FMI et des pays membres du Club de Paris.

Contrairement au Gouvernement des Etats-Unis qui avait pris une décision politique dans le sauvetage de ses banques, le Fonds Monétaire International, lui, a des règles strictes. En particulier : "Le FMI ne propose jamais de plan de sauvetage sans sanction ! Ce ne serait pas acceptable !"

Concernant la République du Congo, aucune tête de responsable, quelle qu'elle soit, n'a été demandée et encore moins obtenue. Pourtant ce pays était tellement gangrené par la corruption, saigné par les détournements massifs et par les fraudes en tous genres que le ministre des finances Monsieur Pacifique Issoïbeka n'a pu s'empêcher de faire des aveux au Sénat congolais devant les caméras de télévision (Extrait de la lettre adressée à Monsieur Ramon Fernandez, Président du Club de Paris 05 octobre 2010) : 

"Relativement peu de temps avant que le Congo n’atteigne le Point d’Achèvement, le ministre des finances, Monsieur Pacifique Issoïbeka, déclara face aux sénateurs et en direct à la Télévision congolaise que « 60 % des marchés de l’Etat étaient bidon ! »  (http://mampouya.over-blog.com/article-28243118.html). 

Cette déclaration fit beaucoup de bruit à Brazzaville. Cela n’empêcha pas Madame Antoinette SAYEH du FMI de se féliciter des progrès accomplis par la République du Congo en matière de gouvernance (pièce jointe) et de conclure ainsi sa réponse à la lettre qui avait été envoyée à Monsieur Strauss Kahn : 

 "In the same vein, it encourages all creditors to participate in HIPC debt relief for Congo. Finally, we would note that a number of triggers (pre-conditions), including in the governance ares, are being fulfilled in order for Congo to reach the HIPC completion point." "


QUI FAUT-IL CROIRE ?

Qui faut-il croire : Monsieur Issoïbeka, le Ministre Congolais des Finances qui avoue que 60% des marchés de l'Etat sont "bidon"?

Ou Madame Antoinette Sayeh la Chef du Département Afrique au FMI qui se flatte que "les pré-conditions ont été remplies, y compris la bonne gouvernance" alors qu'elle avait reconnu, dans la même correspondance citée plus haut, que "les rapports du FMI étaient basés sur la collecte des éléments fournis par l'administration congolaise" ?

Lesquels éléments, comme je l'affirme dans ce blog, dans les correspondances adressées au Club de Paris, et dans la plainte que j'ai déposée auprès du Parquet de Paris, étaient falsifiés pour la plupart ! Pour mémoire le co-auteur des rapports falsifiés n'est autre que Monsieur Reza Moghadam, le Chef du Département Europe au FMI.

Une seule concession, pour la forme, avait été obtenue par le Fonds Monétaire International : la fermeture de COTRADE ASIA LIMITED, juste avant le Point d'Achèvement. Cette structure domiciliée à Hong Kong était une société miroir appartenant à Denis Christel Sassou Nguesso. Elle lui permettait d'opérer des transactions, pour son propre compte, qui auraient dû être négociées par la COTRADE, la filiale de la Société Nationale des Pétroles du Congo (SNPC). Dénoncée par un des Fonds Vautour et de plus des comptes bancaires avaient été bloqués, le FMI ne pouvait faire autrement que "d'exiger" (peut-on exiger lorsque l'on négocie avec un Etat voyou ?) la fermeture de COTRADE ASIA LIMITED.

GAZETTE DE HONG KONG KIKI0001

 

Donc grande et belle victoire du Fonds Monétaire Internationale !

En réalité ce n'était qu'une petite parenthèse, quelques mois plus tard, à peine les flots de champagne avaient cessé de couler et les flonflons de la fête de l'escroquerie congolaise du siècle s'étaient tus à Brazzaville, que le fils du Président Sassou NGuesso se voyait confier tout le négoce pétrolier de la SNPC, qu'il gère dans l'opacité la plus totale ! Parfois dix cargaisons par mois ce qui correspond aisément à 800 millions ou un milliard de dollars mensuels...!

La règle décrite par Monsieur Simon Johnson n'a pas été appliquée au Congo, une seule question doit être posée :


POURQUOI ?

 

 


Partager cet article
Repost0